La fabrication des bouchons en liège

Ce mois-ci je vous propose de partir à la découverte des bouchons en liège ! Le vin et le liège sont liés depuis plusieurs millénaires. En effet, on les utilisait dans l’Antiquité pour fermer les amphores !

Tout d’abord : d’où vient le liège ?

C’est sur le chêne liège que l’on va prélever l’écorce qui permettra de créer ces magnifiques bouchons qui servent à fermer une bouteille de vin. L’écorce de cet arbre se régénère à chaque extraction.

Un long processus

L’élaboration d’un bouchon en liège dure environ un an, entre avril (écorçage) et avril (emballage). Durant tout le processus de fabrication, des contrôles qualité s’effectuent en permanence.

Les étapes de fabrication

  • Extraction de l’écorce du chêne liège.
  • Période de repos d’environ 6 mois afin que le liège arrive à maturation et qu’il se stabilise. Les planches de liège sont ensuite triées afin d’éliminer celles qui présentent des défauts majeurs.
  • Bouillage : le liège est trempé dans de l’eau bouillante, ce qui va permettre la désinfection du bois, de rendre le liège plus souple et élastique et d’augmenter son épaisseur.
  • Stabilisation : c’est un temps de repos qui va servir à aplanir les planches.
  • Découpage des planches puis tubage : le liège est perforé afin d’en obtenir le cylindre recherché.
  • Rectification via le rognage et le ponçage du cylindre et sélection des bouchons en fonction de leur catégorie et apparence.
  • Lavage des bouchons à l’eau oxygénée puis séchage et colmatage, ce qui va leur donner une meilleure étanchéité.
  • Marquage du bouchon : sur le bout ou sur le roule, ou bien les deux, en fonction du cahier des charges défini. Il peut se faire à l’encre ou au feu.
  • Traitement de surface qui peut s’effectuer avec de la paraffine et/ou du silicone. Il permet au consommateur un débouchage plus facile.
  • Dernière étape : emballage des bouchons après les avoir compté.

Quelles sont les propriétés du liège ?

  • Légèreté
  • Imperméabilité face aux liquides
  • Perméabilité aux gaz faible (le vin peut donc bien vieillir !)
  • Élasticité et compressibilité (important pour boucher la bouteille)
  • Le plus ? 100% naturel, biodégradable et recyclable… On peut même s’en servir pour réaliser de façon créative des petits bonhommes avec les enfants, ou autre décoration pour la maison !

Les différents types de tire-bouchons

Les tire-bouchons pour les authentiques

Vous trouverez parmi eux, le tire-bouchon classique, que l’on prend entre ses doigts et qui fonctionne à la force des bras. Bref, si vous êtes comme moi, évitez-le où vous n’êtes pas prêts de boire !
Vous trouverez également celui à levier, beaucoup plus simple pour le coup car son fonctionnement à levier nous permet de reposer nos petits bras faibles…
C’est alors que le limonadier entre en jeu ! Passe-partout, il est complet et efficace avec sa lame qui décapsule, son petit levier qui permet de s’appuyer contre le goulot de la bouteille et limiter l’effort… Bref, celui-ci, on l’emporte avec nous !
Existe aussi le tire-bouchon à vis sans fin. Vous ne voyez pas duquel je parle ?! Voyons, un petit effort… Pour se souvenir, je veux dire ! Car ici, le principe est simple : vous vissez et vissez et vissez toujours dans le même sens… Et hop ! Comme par magie, on voit apparaître petit à petit notre bouchon ! Celui-ci aussi me plaît bien, enfin, pas à mon poignet, mais mes bras m’en remercient !

Les tire-bouchons pour les plus folklores

Passons maintenant à la pince à levier. S’il n’avait pas été aussi lourd et encombrant, je pense que c’est bien celui-ci que j’aurais adopté pour toute occasion. Pourquoi ? Partisane du moindre effort, il suffit de serrer le goulot, de descendre le levier puis de le remonter : aussi vite dit, aussi vite fait !
Connaissez-vous enfin le tire-bouchon bilame ? Celui-ci est particulier car il ne possède pas de vis, contrairement aux autres. Cependant, il n’est pas facile à utiliser car cela demande de la technique et de la précision : il faut insérer les lames entre le goulot et le bouchon pour sortir ce dernier. On l’utilise généralement pour les vins plus vieux dont le bouchon est friable.
Pour finir, je vous présente un autre grand ami du moindre effort : le tire-bouchon à gaz ! Il est doté d’une aiguille que l’on plante dans le bouchon. On appuie sur la capsule de gaz et le bouchon sort automatiquement ! On retire le bouchon de l’aiguille et on se sert notre vin… Bonne dégustation ! Petit inconvénient : il faut racheter des recharges de capsules à gaz lorsqu’elles sont vides.

Bon, ça y est, vous avez toutes les informations nécessaires pour choisir votre tire-bouchon !
Lequel vous attire le plus ? Partagez nous vos retours sur les réseaux, nous sommes curieuses ! 🙂

Et finalement, à quel moment on ouvre la bouteille ? Tout va dépendre du type de vin que vous souhaitez.

Si c’est un vin blanc fruité (température de service 8°), un rosé ou bien un effervescent (se sert à environ 6°), vous pouvez l’ouvrir à la dernière minute.
Pour un vin rouge fruité (servir à environ 13°), un blanc complexe (11°) ou liquoreux (8°), un vin vieux (18°), alors on l’ouvrira environ 30 minutes plus tôt.
Si vous partez sur un vin rouge qui est puissant (température recommandée 18°), dans ce cas privilégier une ouverture entre 3 et 4 heures avant de le servir.

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