Ce mois-ci, nous nous renseignons sur l’origine du vin et son histoire. Aujourd’hui, quand on pense au vin, on pense automatiquement à la France ! Certes, en tant que bon français on aime défendre notre culture et nos richesses. Nous faisons partie des pays les plus importants quant à la production de vin. Mais, comme nous sommes curieux… Nous nous sommes penchés sur l’origine du vin et son histoire !

 

Le saviez-vous ? Un peu d’Histoire…

Le raisin existait depuis des siècles sous forme de fruit sauvage. C’est vers 6000 avant Jésus Christ que l’on commence à cultiver la vigne. Mais où est-ce que cela a commencé ? …

… Dans le Caucase ! Eh oui, ce sont les Géorgiens nos précurseurs sur la domestication de la vigne !

 

Et après ?

La vigne va se répandre petit-à-petit jusqu’en Egypte, puis en Grèce, Italie du Sud, France et Espagne.

En France, c’est à Massalia (Marseille) que l’on plante les premières vignes vers 600 av J-C. Ce sont les romains qui vont coloniser le reste de la France (ils vont imposer la culture du vin et de l’huile d’olive aux Gaulois).

Côté Est, la vigne va se propager vers l’Inde, l’Asie Centrale puis la Chine. Ce n’est qu’au 13ème siècle qu’elle apparaîtra au Japon.

 

Le vin va avoir une grande influence sur tout son entourage : la géographie (car la vigne se développe rapidement), l’économie (le vin va très vite être exporté de pays en pays), l’histoire (d’un point de vue mythologique : 3 dieux du vin Osiris en Egypte, Dyonisos en Grèce, Bacchus chez les romains ; et religieux : les moines vont cultiver la vigne), l’art (on retrouve dès le début des sculptures, gravures, peintures représentants des coupes de vin), les traditions, la médecine (le vin rouge est bon pour la santé), les paysages (de nombreux paysages viticoles sont classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco, cf notre article sur le sujet) et etc.

 

La place du Christianisme dans le vin

Entre le VIIe et le Xe siècles vont apparaître deux tendances : l’extension de lislamisme en méditerranée d’une part, qui va interdire la consommation de l’alcool et le développement du christianisme en Europe du Nord et de l’Ouest d’autre part, qui va favoriser l’extension de la viticulture.

Ce sont les moines et les seigneurs qui cultivent la vigne, mais jusqu’au XVIe siècle ils ne cherchent pas à améliorer la vinification.

Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle que le vignoble européen se modifie et que la notion de qualité entre en jeux.

Zoom sur le vignoble Géorgien, berceau de l’espèce Vitis Vinifera cultivée, et des Qvevri

La Géorgie est le berceau du vin, là où tout a commencé. Elle compte à elle seule environ 500 cépages autochtones (seuls 30 d’entre eux sont réellement utilisés pour le vin). On y trouve également une diversité de sols et de climats très intéressante quant à la fabrication de vin. Le vin là bas est sacré. Il est omniprésent et représente un culte ancestral.

La Géorgie est notamment connue pour sa fabrication de qvevri, qui sont des jarres à vin en argile enterrées. On les utilisait auparavant pour conserver des céréales, du beurre fondu, de l’eau de vie de raisin, pour faire mariner des légumes mais elles restent avant tout des jarres vinaires. En général, leur contenance varie de 2-3 litres à 6000 – 8000 litres.

Le qvevri comporte de nombreux avantages : le maintient d’une température stable naturelle (notamment grâce au fait qu’il soit scellé avec du mortier de chaux), ce qui joue un rôle important dans la conservation et la fermentation alcoolique ; le vin est plus stable et il n’y a pas besoin d’apport de levures industrielles (grâce à leur mode de fermentation et de maturation du vin spécifique). Sa forme permet de bien séparer le jus des pépins et de la lie qui tombent naturellement dans le fond.

Grâce à son passage en qvevri, le vin sera doté de stabilité naturelle, d’un grand potentiel de vieillissement. Il sera limpide avec des goûts et arômes distingués, un taux élevé de tanins et d’alcool.

Un point essentiel sur la technique de vinification dans un qvevri : on laisse le marc (que l’on appelle tchatcha) dans le vin pendant et après sa fermentation. Et ce, même pour les blancs (ce qui les rend plus âpres) !

Finalement, un vin de qvevri défini par les experts, c’est un vin fermenté et élevé en qvevri pendant 3 à 6 mois, avec ou sans marc.

 

A très vite pour de nouvelles nouvelles!

 

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