20. [Entrepreneuse] Interview de Léa Gatinois Créatrice et Fondatrice de la marque Amble Wine

03/08/2023 | Au MICRO de Bacchus

Pour ce nouveau podcast au Micro de Bacchus, j’ai eu le plaisir d’interviewer Léa Gatinois l’inspirante et passionnante créatrice de la marque Amble Wine ! 🍷
Plongez dans l’univers d’une entrepreneuse dans le monde du vin qui nous raconte les débuts à maintenant de sa marque, son quotidien d’entrepreneuse, son parcours et ses futurs projets ! 🤗
🍇 Retrouvez-nous tous les mois pour une nouvelle interview d’une personnalité du monde du vin !

Je vous invite à liker, et à partager sans modération ❤

☀️ Bonne journée à tous ☀️

                                               

Bienvenue au Micro de Bacchus ! Merci de suivre nos aventures et nos interviews ! Abonnez-vous juste en dessous ! A tout de suite !

 

 

Bonjour à tous ! Merci de suivre le Micro de Bacchus ! Bienvenue à Léa aujourd’hui.
Léa on démarre avec ton parcours

Est-ce que tu peux nous raconter comment tu as fait pour pour en arriver là et créer Amble Wine, quelles étaient tes études ? Tes projets pour en arriver là ?

Alors bon déjà j’ai 28 ans j’ai commencé mes études par une école hôtelière en Suisse une école de management hôtelier ensuite j’ai travaillé deux ans en Marketing Digital pour une multinationale à Düsseldorf en Allemagne et c’est un peu là qui est née ma passion pour le vin pour les vins de Moselle les Riesling en particulier et donc j’ai décidé de me reconvertir j’ai commencé par un master spécialisé management de Vin et spiritueux à Kedge à Bordeaux qui est ma terre c’est la d’où je viens donc j’avais envie un peu de revenir à mes sources à mes premiers amours j’ai continué avec le WSET niveau 3 j’ai travaillé ensuite pour des domaines notamment la Provence en Suisse toujours en Marketing Digital parce que c’était ma spécialité.

En Freelance ?  

Non employé et après en freelance.

Ok.

Ensuite j’ai commencé le niveau 4 le Diploma du WSET.

Ca devient sérieux ?

Là oui un petit peu le niveau se corse.
Et donc après le covid est arrivé je me suis retrouvée un peu dans une phase de transition et donc j’étais toujours dans cette formation du WSET niveau 4 du diploma et j’avais envie de me lancer à mon compte parce que j’avais un besoin en particulier.

Ok donc maintenant quel est ton métier aujourd’hui ? Après avoir changé de vie finalement tu es quand même revenu aussi à tes premiers amours parce que le vin dans le dans ta formation hôtelière tu as dû l’étudier aussi ?

Un petit peu après ça restait du management hôtelier donc c’est vrai qu’on a fait les bases de l’œnologie mais on n’est pas rentré trop dans les détails finalement. 

Ton métier aujourd’hui qu’est-ce que c’est ?

Aujourd’hui je suis fondatrice d’une startup qui s’appelle Amble wine c’est une startup qui cherche à valoriser la culture du vin pour la rendre plus fun et accessible donc on crée des outils éducatifs qui permettent une approche vraiment pratique et ludique de l’apprentissage du vin.

Ok donc ton métier c’est aussi l’entrepreneuriat ?

Exactement ! Je suis entrepreneuse.

Et comment tu es venu l’idée de créer ces supports du coup ? 

C’était un besoin que j’ai eu tout au long de mes études il y a beaucoup de formations je trouvais qu’il y avait beaucoup d’informations mais que c’était très dense et un peu compliqué de s’y retrouver il manquait des outils qui soient vraiment très synthétique qui condense l’essentiel de façon très visuelle j’avais aussi besoin de mettre en pratique mes connaissances et je trouvais pas forcément les moyens de le faire donc j’ai eu envie de développer ces outils et finalement j’ai commencé à les partager sur les réseaux sur mon e-commerce et j’ai vu que ça a plu donc j’ai continué.

Comment t’es venu le nom de Amble Wine ?

Alors déjà ce n’est pas mon nom parce qu’il y a beaucoup de personnes qui m’appelle “bonjour Amble” ou ambre tout simplement en effet. “Amble” en anglais dans un anglais pas forcément très connu ça veut dire déambuler donc c’est un terme un peu recherché mais c’est l’idée en gros de découvrir le monde du vin à son rythme. C’est pour ça.

C’est même un peu poétique finalement. 

Exactement c’est vraiment une exploration du monde du vin.       

D’accord très bien.  

Alors du coup Amble Wine ce sont des supports papier éducatifs ou des supports digitaux ?

J’ai commencé avec le papier parce que c’était vraiment l’idée de se déconnecter un peu de pouvoir se focaliser sur son apprentissage le retour à des méthodes d’apprentissage très simples et finalement beaucoup de personnes se retrouvent dans le papier le fait de pouvoir écrire et mettre en pratique ça permet de mémoriser c’est très puissant.

Le Digital est une idée en tête ou pas ?

Le Digital est en projet en complément.

Ok on en parlera après.  

Est-ce que tu peux nous montrer quelques supports papiers ?  

Oui. On est vraiment sur deux axes le visuel un aspect très ludique qui soit en condensé donc ça par exemple on essaie de viser plein de thèmes différents : le premier que j’ai sorti c’est les cartes des vins donc c’est pratiques les cartes du vin édition monde ça regroupe 110 cartes viticoles et il y aussi un guide en ampélographique avec 270 cépages et l’idée c’est vraiment d’aller dans à la fois du technique mais à la fois de façon très très synthétique pour pas être trop vulgarisé mais en même temps quand même assez enfin voilà entre le parquet compromis entre vulgariser et complexe.

Là on voit que c’est fait à main levée on dirait tous tes petits dessin. 

Oui le but c’est vraiment d’avoir ce côté visuel, très frais, très simple, très moderne. L’idée c’est de présenter les climats les cépages les appellations emblématiques, les couleurs des appellations pour pouvoir vraiment servir de support à tous les professionnels et avoir toutes les informations : l’essentiel en un coup d’œil.

Donc ta cible finalement c’est qui  ?  

La cible c’est les passionnés de vin que ce soit des professionnels donc sommeliers, des personnes de la distribution, cavistes également, les marketeurs, des guides oenotouristiques mais également vous des amateurs qui ont envie de d’apprendre et d’approfondir leurs connaissances et de mettre en pratique parce que du coup notre moto c’est vraiment la mise en pratique des connaissances. Donc nous ce qu’on fournit par exemple pour les cartes c’est ensuite des cartes vides ou l’idée c’est de pouvoir après mettre la main à la pâte.

Donc ça plutôt pour les écoles alors ?   

Exactement pour des personnes qui sont étudiantes. Donc soit on les fournis aux écoles soit on les fournies directement aux étudiants.  

D’accord

Et ils ont plus qu’à s’entraîner exactement. 

Parfait ! 

Je vois encore un petit livre attention qu’est ce que c’est ?   

Ca c’est la France c’est le même mais que spécialisé de la France si on a envie de se focaliser son apprentissage un pays.

D’accord très bien ! Donc là tu as des cartes du monde entier tu balayes tout là ?

 on balaye cent dix régions viticoles donc normalement on n’en balaye beaucoup. Il y a certaine région que on n’a pas encore par exemple l’Inde, la Roumanie mais c’est des choses par exemple dans les niveaux du WSET toutes les cartes qui sont dedans, toutes les régions qu’on aborde dans le WSET sont abordés. 

 Au moins ça c’est ça c’est bon.

Normalement.

Sauf si il se décide de regarder un peu les pays mais faudra grossir.

Il faudra faire le deuxième édition.

Je vois encore un dernier petit support : pratique de la dégustation qu’est-ce que c’est ?  

Alors celui-là il est en partenariat avec l’École Supérieure du vin et c’est donc après les cartes des vins on avait envie de faire pratiquer la dégustation donc là c’est un petit rappel des étapes de la dégustation très visuelle toujours et ensuite qui fournit des versions pour pouvoir s’entraîner donc c’est un support qu’on fournit à des étudiants ou des écoles .

Donc vins du monde, vin de France, un petit livre de dégustation, les supports vierges pour s’entraîner encore autre chose ?

Alors oui là on vient de sortir un livre pour pratiquer la culture générale donc en fait c’est 1000 Quiz sur la vigne et le vin c’est un niveau qui relativement exigeant parce que ça s’adresse à des amateurs quand même assez confirmés et qui vient de sortir donc là en mai 2023 qui a été préfacé par Pascaline de Pelletier et qui donc regroupe qui aborde des termes tels que la vinification, l’élevage mais aussi les vins du monde, les vins pétillants du monde on couvre vraiment toutes les thématiques. 

C’est le système de jeu ?

Exactement c’est un livre de QCM et après on a toutes les réponses à la fin qui donnent des détails techniques pour vraiment aller plus loin et vraiment comprendre pourquoi ? Si on a fait une faute pourquoi ? 

Du coup aujourd’hui qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour un Amble Wine comme objectif à atteindre ?Quand on est entrepreneur on a toujours des objectifs de dingue. Toi si tu devais avoir un objectif de dingue ça serait lequel ?  

Le top ça serait de devenir une référence à l’international pour l’apprentissage du monde du vin.

Canon! 

Pour le moment tu vends où ?

Pour l’instant distribué en France et en Europe on a quelques ventes aussi on a eu un premier distributeur aux États-Unis donc petit à petit on grandit un peu partout.

Est-ce qu’il y a un nouveau projet en cours pour Amble Wine ou pas encore ?  

Il y a plusieurs projets qui vont arriver d’une part on va enrichir notre gamme de produits physiques on aimerait bien travailler sur plus le côté production un livre spécialisé sur ça et également sur les appellations et les cépages travailler un peu plus ça et il y a aussi un projet digital pour venir en complément des supports papier pour tous ceux qui ont besoin aussi d’avoir les deux.

Revenons du coup sur toi Léa entrepreneuse. Pourquoi l’entrepreneuriat ?  

Notamment parce que je suis passionnée par le problème que j’ai envie de résoudre celui de rendre accessible et fun l’information sur le monde du vin après on fait pas l’entrepreneur oui c’est vraiment la principale raison.

Quels conseils tu donnerais à une jeune ou un jeune d’ailleurs qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat pas forcément dans le milieu du vin mais dans l’entrepreneuriat dans sa globalité ?  

Soyez prêt à ne pas l’être en gros il faut beaucoup de travail c’est vrai qu’il y a beaucoup de haut et de bas et il faut toujours garder la tête froide en disant on va trouver une solution et puis après il y a des moments super c’est une aventure extra. Et après un autre conseil aussi que je donnerais c’est être bien entouré, beaucoup parler de son idée, avoir un réseau, beaucoup collecter d’avis. Personne va voler les idées et c’est hyper important de s’entourer et d’en parler au maximum.

Donc l’entrepreneuriat : tu avais ton idée, tu avais envie de trouver des supports pour aider les gens. Tu en avait plein la tête. 

Par quoi tu as commencé au tout départ ? La première chose que tu as fait ?  

Il y a une phase d’analyse faut essayer de comprendre son marché ça c’est important. Donc étude de marché. Il ne faut pas se lancer trop trop vite même si on dit qu’il faut agir vite il faut quand même bien comprendre dans quel milieu on se lance.

L’environnement, la concurrence et après il faut aussi se lancer dans le domaine dans quoi on est bon. Donc moi , dans mon cas c’était la partie marketing digitale c’était mon domaine d’expertise donc créer une communauté sur Instagram, développer un e-commerce et petit à petit en fait on essaye après il faut tout faire un petit peu en même temps.

Donc là tu nous as donné des conseils de choses à faire pour se lancer dans l’entrepreneuriat donc être bien entouré notamment et faire une étude de marché en priorité ?

Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire ?  

Une des choses que je conseillerais de ne pas faire c’est : une fois qu’on a sa raison d’être il faut éviter d’en dévier donc faut être sûr de ce qu’on veut, de ce qu’on veut atteindre et tout ce qui pourrait polluer un peu cette raison d’être il faut essayer de ne pas le faire. Par exemple si parce que forcément quand on a est dans l’entreprenariat la trésorerie c’est vraiment un problème donc on est tenté parfois de se dire ah on peut avoir une source de financement mais ce n’est pas du tout ce dans quoi on est. On m’a notamment proposé sur Instagram de mettre en avant des produits mais qui ressemblaient pas du tout à ce que je voulais faire les trucs digitaux de bourse mais qui était un peu enfin un peu accès vin mais vraiment qui ressemblait pas du tout à l’éducation et je me retrouvais pas dedans et donc sur ça il faut être catégorique il faut même pas hésiter il faut se dire ça me correspond pas et en fait il faut se poser la question est-ce que je le ferai si c’était gratuit ? Et si on se dit non bah clairement il faut éviter. 

Donc là tu nous as parlé un peu aussi de trésorerie quand on est entrepreneur on ne compte pas ses heures. Tu as quand même fait quelques études. 

Est-ce que tu trouves que là ça fait deux ans que ça monte ta boîte est-ce que tu trouves que tu arrives à te rémunérer à la hauteur de tes attentes ou pas ?   

C’est un sujet.

Oui, c’est un sujet et c’est important de le dire c’est clairement pas une motivation en tout cas pour devenir entrepreneur, faut bien le réaliser on gagne pas bien sa vie pendant longtemps mais en fait on fait pas ça pour ça il y a toujours besoin de réinvestir et voilà après on fait comme on peut moi je suis très content je vis très bien quand même. 

Parlons des incubateurs maintenant Léa s’il te plaît. Donc comment tu les sélectionnes tes incubateurs ?  

Je sais que tu en es dans deux.

Oui alors j’ai rejoint l’année dernière l’incubateur Bernard Magrez en partenariat avec Unitec je l’ai sélectionné parce que c’était la reconnaissance du nom Bernard Magrez et Unitec. Ca apporte de la crédibilité face à aux parties prenantes de l’industrie. Il y a aussi les mentors que qu’on va trouver, le réseau donc il y a vraiment un soutien il était en physique, en présentiel ça nous apporte aussi des locaux ici à Léognan sur Bordeaux donc c’est vraiment un incubateur qui a beaucoup de qui apportent beaucoup. 

Donc vous avez des bureaux et après je sais pas c’est le problème de compta ou autre il y a le staff qui est là pour t’aider ?

Exactement on peut poser des questions on peut échanger avec les autres start-up et puis après il y a aussi des ateliers de formation c’est vraiment axé il y a une vraie spécialité vin donc ça nous apporte aussi des connaissances de l’entrepreneuriat du monde du vin.

Ok et l’autre incubateur ?  

Et l’autre incubateur c’est un incubateur qui s’appelle 34 éléments qui est créé par Pierre Gaubil qui est un entrepreneur qui a beaucoup réussi et qui apporte une vision vraiment entrepreneuriale tech donc c’est plus en digital. C’est des ateliers tous les jours et c’est très très stimulant.

Donc 34 jours ? 

34 en fait c’est 34 oui il y a 34 thèmes mais c’est pas forcément sur 34 jours c’est un peu étalé. 

Donc du coup c’est des entreprises de la France entière ? 

Oui de tout thème et de la France. C’est en français.

Encore une question, une dernière question avant de passer à la rubrique perso. 

Être une femme entrepreneur dans le milieu du vin ? Ca marche ?  

Oui ça marche et au contraire j’ai jamais ressenti de malveillance j’ai jamais ressenti les mauvais côtés d’être une femme en tant que entrepreneuse je trouve qu’au contraire ça m’a plutôt ouvert des portes que les personnes incitent à l’entrepreneuriat féminin donc vraiment de mon côté pour ça si vous êtes entrepreneuse et que vous avez envie de vous lancer je le conseille parce que pour moi j’ai jamais eu de mauvais côté.

Allez passons à la rubrique perso .   

Léa c’était un vin tu serais quel vin ?

Sans hésiter je serai à Riesling allemand. Donc un spatlese voilà c’est ce qui m’a c’est ce qui m’a c’est mon cœur.

D’accord le côté pétrolé c’est ça le riesling ? 

Je trouve que le riesling c’est cépage parfait il est hyper bien équilibré il a toujours une bonne acidité, il peut atteindre un niveau de qualité j’adore le profil aromatique en effet les notes pétrolés et les fleurs blanches les agrumes et puis c’est vrai vraiment il peut tous les profils qui peut présenter donc que ce soit les secs mais les plus moelleux et les liquoreux voilà et puis après ben c’est ce qui m’a amené dans le vin aussi.

Léa si tu étais une musique laquelle serais-tu ?

Je serai les musiques de Abba j’adore ce groupe.

Ah Génial ! 

J’adore, j’aime trop, ça donne du peps et puis c’est un petit peu un petit côté ça change.

Ca change très bien.

Et dernière question si tu étais un sport lequel serais-tu ?  

Je serai yoga je fais beaucoup de yoga je trouve que ça donc un yoga un peu tonique Vinyasa qui apporte bah musculation mais en même temps détente étirements souplesse donc c’est assez complet.

Merci beaucoup Léa en tout cas pour cette interview on a appris plein de choses j’espère que vous avez appris plein de choses sur l’entreprise Amble wine mais aussi sur la raison d’être un entrepreneur dans le milieu viticole. Merci Léa !

Merci beaucoup ! A très bientôt

Voici les anciennes interviews:

19.[

18.[Vigneronne] Interview de Marie-Hélène YUNG-THERON, Journée de la Femme

17.[Sommelier] Interview de Valéria Ténison, Meilleure Sommelière 2018 de Russie

16.[Biodynamie] Interview de Marie-Laure Latorre, Directrice du Château Jean Faure à Saint Emilion

15. [Vin Bio] Interview de Benjamin Hessel, Directeur du château des Annereaux

14. [RSE] Interview de Laura Esperandieu, responsable RSE au CIVB

13. [INSTAGRAM] Interview de Marlène Delolmo, Instagrammeuse autour du vin

12. Interview d’Étienne CHARRIER, Directeur Technique du Château Prieuré-Lichine

11. [Vente en ligne] Interview de Jean-Benoit AUZELY, Fondateur du site de ventes privées de vin 20h33

10. [Oenotourisme] Interview de Philippe MASSOL, Directeur de la Cité du Vin

9. [Caviste] Interview de Pierre Antoine BORIE, propriétaire de la Cave BRIAU

Suivez-nous sur nos réseaux : 

Instagram : https://www.instagram.com/lesateliersdebacchus/

Facebook : https://www.facebook.com/lesateliersdebacchus/

Linkedin : https://www.linkedin.com/lesateliersdebacchus/

Panier0
Il n'y a pas d'articles dans le panier !
Continuer les achats
0